Week end plutôt moyen...

Bon tout allait bien et puis il y a eu plusieurs trouble-fêtes...

D'abord un commentaire pas très sympa sur le blog, ce n'est pas le commentaire qui m'a peinée mais plutôt la personne qui me l'a adressée sous un faux pseudo, une personne avec qui je prenais plaisir à échanger et à qui j'avais même proposé de lui envoyer un colis lorsque j'étais allée à la banque alimentaire...Aucun regret par rapport à ça mais je suis juste triste pour elle, je n'avais pas mesuré cette détresse psychologique qui fait dire et faire n'importe quoi, je n'ai rien compris à cette réaction. Ca n'a été qu'une "péripétie"  mais elle me laisse un goût amer car la misère peut peut-être conduire à des comportements qui relèvent d'une sérieuse pathologie et je pense que c'est la cas car elle a apparemment sévi sur d'autres blogs de la même façon...

Ensuite il y a le doute qui m'a à nouveau envahie, doute qui s'est manifesté à la réception de la relance EDF, je n'ai toujours pas de solution et je crève de peur qu'ils nous coupent...Je vais les appeler lundi matin et tenter de trouver une solution mais j'ai bien peur de les avoir toutes épuisées...

Et puis il y a encore et toujours ce décalage entre l'urgence du moment et le temps que prennent les choses pour se mettre en route...L'association  va prendre du temps avant de démarrer et j'ai peur que cet intervalle soit compliqué à gérer financièrement et que l'on soit encore ratrappé par des problèmes auxquels nous ne pourrons faire face...

Je suis comme les femmes qui tentent de maigrir : je fais le yoyo...Un coup ça va et un coup ça va pas.Je suis consciente de cette extrême fragilité en moi, je sais que je fais la funambule , je marche sur un fil...Mon balancier c'est indéniablement la Fée et tout l'amour que j'ai autour de moi, le fil, lui, est solide, je dois juste maintenir coute que coute l'équilibre pour ne pas tomber.

Certains peuvent ne pas comprendre ce besoin d'étaler ma "pauvre" vie comme ça, à de parfaits inconnus mais c'est justement parce que vous êtes de parfaits inconnus que je peux le faire. J'ai du mal à extérioriser ce que je ressens à mes proches parce que je n'ai pas envie de leur faire de peine, parce que j'ai honte aussi ou plutôt parce que je suis trop fière...Et puis écrire est mon remède depuis si longtemps...Les mots ont un tel pouvoir sur les maux que ça m'aide aussi...Je suis tellement mal dans ma tête que tout cela m'aide à remettre de l'ordre, je passe du rire aux larmes, d'un optimisme débordant à un pessimisme profond, d'une pseudo légèreté à une mélancolie effrayante..Ma vie est une montagne russe alors je me rattrape à ce que je peux pour ne pas sombrer dans la dépression que je repousse comme la peste mais qui est celle qui me fait vaciller de temps en temps quand je suis sur mon fil...

De bonnes nouvelles tout de même , j'ai soumis mon livre à Createspace(éditeur papier d'Amazon), j'ai refait la mise en page et j'attends leur mail de confirmation .J'ai crée la page Facebook du livre et je vais essayer de communiquer au maximum dessus ...J'ai toujours cru aux contes de fée alors je me dis que peut-être, ça va marcher...Tout n'est jamais noir finalement, c'est ça la clé, s'accrocher au moindre petit faisceau de lumière...

Comments

[Karleman]

Bonsoir Marie,

Vous ne devez pas avoir honte de témoigner ce que vous vivez. Je "connais" un blogueur qui raconte lui aussi sa détresse. Mais il refuse que je le mets en lien. Et pourtant, son parcours, sa peur est à peu prêt la même que la mienne et la votre. Bien sûr, chaque cas, chaque vies ne se ressemblent pas. Donc, je ne compare pas votre difficulté ni à la sienne, ni à la mienne. Parce que nous sommes des individus et notre vie est personnelle.

Concernant cette personne, j'ai bien fait de vous prévenir. Hélas, je comprends votre déception. Ne regrettez rien. Il reste des gens pour vous lire. Pour essayer de vous comprendre. Même de vous comprendre. Car, hélas, vous n'êtes pas la seule à connaître cette détresse qu'est le rsa.

Comme vous, j'ai peur du lendemain. Parfois, je redoute même d'aller à la boîte-aux-lettres.

Gardez courage et espoir.

Je sais que ça peu paraître facile d'écrire ça. Mais vous, vous savez que non.

Mes salutations à votre famille. Et Malgré les épreuves.

Je vous souhaite une bonne soirée.

[CalmingTheSnake]

Avoir cette sensation de vivre sur un fil est tout à fait normal dans un cas comme le vôtre. Comment peut-on être tout le temps serein quand le ciel peut nous tomber sur la tête à tout moment ? Heureusement, vous avez un cocon familial solide, ça n'arrange pas tout, mais c'est aussi "un faisceau de lumière" :)



Quant à votre livre, je croise les doigts pour vous.